Gili Air, partie une

Je vous ai quittés la dernière fois à Amed. Le lendemain matin, départ vers Gili Air. Nous avons rendez vous de bonne heure pour prendre la navette de Freebird express, qui doit nous conduire au port. Enfin, de bonne heure, c’est ce que nous croyons ….

La navette doit passer à 8h30, je commence à paniquer à 9h, l’une des filles de l’hôtel appelle. « C’est normal, ils auront un peu de retard, le bateau part finalement à 10h ». Très bien mais c’est finalement jusqu’à 10h15 qu’on attendra (je vous laisse imaginer mon état, sachant que ma qualité première n’est surtout pas la patience…. ).

Au port, il y a beaucoup de monde, il faut encore s’enregistrer, qu’ils accrochent une bandelette aux sacs (pour savoir sur quelle île les descendre ? ) , charger les bagages (en les mélangeant, autant vous dire que j’ai très peur que mon sac parte en vacances à Trawangan tandis que je serai à Air … )

Le voyage lui même se passe bien, la mer est calme , les airs raggae s’enchaînent. Nous mettons une heure à arriver à Trawangan, mais il faut encore décharger les bagages, accueillir de nouveaux touristes … Fast boast tu parles !

Nous arrivons finalement à Gili Air bien plus tard que prévu, il y a l’air d’avoir pas mal d’animation, j’ai une pointe d’inquiétude qu’un jour et demi sur place ne nous suffise pas.

Je suis affamée, partagée entre l’envie de manger dans le premier bouiboui venu et l’envie de trouver un truc sympa. Finalement nous mangeons au Ruby’s Cafe, très bien noté et aux photos alléchantes.

Il y a finalement peu de choix et je m’étouffe presque devant les prix. Le service est super long et la nourriture bonne sans plus (Bon…mon chéri a adoré mais moi bof). Il va falloir s’habituer parce que les îles Gili sont très occidentalisées, bobo donc chères !

Nous marchons ensuite tout au nord de l’île pour trouver le Tedy’s Bungalow . Le service a l’air… détendu. Ces îles sont réputées pour leur consommation de champignons hallucinogènes et on confirme, les jeunes gens à l’accueil semblent sous emprise ;) . Cependant l’endroit est joli, proche de la plage, un peu cher pour avoir une douche sans eau chaude mais c’est le prix insulaire ;)

Les îles Gili sont réputées pour leurs tortues, surtout Gili Meno (enfin les avis divergent). Nous partons vers la plage la plus proche sans être sûrs d’aller vers un bon spot. Dans le même temps, nous découvrons les “ruelles” de l’île, avec toutes ses citations rigolotes.

Gili Air

Gili Air

Gili Air

Comme lu dans certains articles (mais on espérait qu’ils exagéraient) , la plage n’est pas vraiment paradisiaque. Il n’y a que d’étroites bandes de sable, remplies de coraux morts partout qui piquent les pieds.

Si vous souhaitez vous baigner, il faudra ABSOLUMENT des chaussures de snorkelling (qui m’ont bien servies pendant tout le séjour) , même des pas chères type décathlon.

Gili Air

La mer a très peu de fond et nous marchons, marchons… avec de l’eau seulement aux mollets pendant 50m sans exagérer ! Je commence à désespérer et en avoir marre de me casser la figure sur le relief irrégulier des coraux morts, quand soudain l’eau devient assez profonde pour y plonger mon corps . Il y a de très jolis poissons, par contre les fonds ne sont pas très beaux.

D’un coup, nous récompensant, une tortue !! Pas du tout farouche et plutôt lente, nous pouvons la suivre , c’est magnifique !

Gili Air

Gili Air

Le retour sur la plage se fait difficilement, essayez de marcher 10 minutes dans de l’eau, vous verrez c’est du sport !

Le soir , ballade vers le « Nord Ouest » pour admirer le coucher de soleil. Il y a pas mal de nuages et il pleuviote mais ça reste un super moment avec mon chéri . <3

Gili Air

Gili Air

Nous cherchons un endroit à manger et là ça se complique… (pour moi, Chéri aurait mangé n’importe où). L’île qui nous semblait si animée a de grands endroits déserts, et le peu de restaurants que nous trouvons sont super chers, occidentalisés (genre une pizza à 10 euros là où tous nos plats jusque là ont coûté 2 euros… ) . Mexicain, hamburger, pâtes…

On finit au Lucky’s, pas si cher pour l’île, avec une nourriture correcte. Puis au dodo !

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer