Amed, côte Est de Bali, jour 2

Voici la deuxième partie de mon récit sur Amed (ici la première partie). Après Amed même, je vous emmène découvrir les alentours en scooter . :)

Il faudrait partir vraiment tôt, nous partons à 9h et la lumière est déjà presque au zenith.

A peine sortis du village les paysages sont magnifiques, une enfilade de collines verdoyantes et de rizières.

Amed - Rappelle toi des mets

 

Chéri conduit toujours aussi bien, même si à chaque accélération je ne peux m’empêcher de vérifier le compteur de vitesses, ayant l’impression d’être à 90… Mais en fait nous roulons à 40 xD . Enfin , quand on voit la fiabilité de leur niveau d’essence, on peut largement douter de la fiabilité du compteur de vitesses ;)

Au bout de 30 minutes nous arrivons au palais aquatique de Tirtagangga. L’entrée nous coûte 20 000 roupes par personne, un peu plus d’un euro, c’est correct !

Amed - Rappelle toi des mets

Le site est vraiment très joli, paisible, avec plein de verdures, de statues expressives de leurs dieux et déesses. Attention, dès 10h30 le site se remplit .

Amed - Rappelle toi des mets

Amed - Rappelle toi des mets

 

Amed - Rappelle toi des mets

Finalement c’est moins grand que ce que nous imaginions , nous en faisons rapidement le tour. On décide d’aller visiter la ville d’Amlapura pour s’occuper, mais nous n’y trouvons rien à faire, à part essayer de capturer en photo tous les « équipages » de scooter insolites que nous croisons. Une maman avec son bébé dans un bras et l’autre qui conduit, des familles de 4 …

Amed - Rappelle toi des mets

Nous faisons marche arrière vers le Pura Lempuang, cette fois la route est déserte. Il n’y a pas l’air d’avoir beaucoup de touristes dans les parages, les enfants que nous croisons dans les villages crient d’excitation en nous voyant et veulent nous toucher.

L’endroit est si peu touristique que nous ne voyons aucun warung à l’horizon. Dans la dernière côte, enfin, un restaurant, le Makan Adi… désert.

A l’intérieur, deux personnes discutent, le monsieur nous accueille chaleureusement. Nous demandons si nous pouvons manger : bien sûr ! Mais pour cela il faut attendre que sa nièce arrive . Nous attendons un bon moment en compagnie de Wayan, qui adore parler français et entretient la conversation de façon très enthousiaste.

La nièce arrive enfin accompagnée d’un garçon adorable, très serviable. 2 choix à la carte, c’est vraiment familial. Je choisis un nasi goreng, cuisiné « minute » (j’entends par là cuisiné à la demande, et non pas « rapide », du tout du tout à Bali ;) ) avec amour. Il est délicieux et le serveur si touchant, nous passons un super moment, atypique mais plein de charme.

Nous repartons vers le temple dont… Wayan est guide . Après nous avoir glissé un « ça roule ma poule » en gloussant , il nous explique que le prix est libre (une donation) et qu’il y a 7 temples à visiter, reliés par de nombreuses marches.

Amed - Rappelle toi des mets

Le premier est apparemment le plus beau (ouf), le deuxième se rejoint en scooter (ou à pieds mais je pense que ça ne vaut pas le coup de s’épuiser pour ça) . Puis du deuxième partent deux chemins, l’un cheminant tranquillement jusqu’au 7e en à peine 1700 marches xD

Amed - Rappelle toi des mets

Le premier site est joli (NDLR : je ne suis pas facilement impressionnable), et offre surtout une très belle vue sur la vallée. Nous rejoignons le deuxième en scooter en empruntant une route défoncée.

Un mini temple très moyen nous accueille, avec à sa droite un deuxième temple plus grand en train d’être décoré par 2 hommes très heureux de nous voir, nous adressant de grands sourires.

Par contre, nous ne voyons qu’un seul chemin consistant en des volées de marches, encore et encore… Je n’ai pas le courage et nous rebroussons chemin

Au final, rien d’extraordinaire mais l’impression d’avoir visité un endroit peu touristique avec des Balinais authentiques et adorables, chaleureux, accueillants. L’effet bouddhiste !

Lipah beach

En rentrant, nous partons découvrir Lipah beach, qui est quand même à une trotte d’Amed (10 minutes en scooter). Plus isolée que Jemeluk, son sable est plus noir, plus brillant et encore plus beau (dire qu’à la base je ne voulais pas visiter Amed, trouvant ses plages vraiment moches :P ). Par contre, j’ai trouvé ses poissons jolis mais moins qu’à Jemeluk

Le soir, nous décidons de nous faire plaisir au warung Sabar, plus chic et donc plus cher. J’ai été déçue par tous les plats, le rice pudding pour lequel j’y allais (dessert typique) ne m’a pas convaincue non plus … Une sorte de riz long grain baignant dans une sauce sucrée, ça ne ressemble pas du tout à un riz au lait comme je me l’imaginais.

Comme quoi payer le prix cher ne signifie pas du tout forcément avoir de meilleures prestations !

A bientôt pour la suite de nos aventures (nous quitterons Amed pour les Gilis!)  :)

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